Dans ma pratique artistique j’ai cherché, à travers de différentes techniques, à faire un lien entres les œuvres et l’endroit ou elles sont mis, cet a dire à créer une communication entre l’œuvre, l’espace et le spectateur. De cette manière, il y a une intention d’activer les espaces et aux gens qui les transitent. Les œuvres fonctionnent comme des petits gestes qui donnent une regarde, parfois poétique ou critique, sur le paysage général où elle se trouve.
Pour le projet « Paisajes íntimos y otros descuartizamientos / Paysage et dépeçage », je propose deux travaux sur le même concept : le paysage fragmenté, en mobilité.
La première œuvre c’est un collage en papier mis sur des rectangles en plastique transparent, qui sont installées un à côté l’outre pour former un paysage linéal et divers.
Le deuxième est une vidéo faite aussi à la manière du collage, l’image est formée par un plan fixe d’une fenêtre à travers laquelle on voit passer, en mouvement, des différents paysages et formes que le spectateur regarde pour construire lui-même son paysage visuel.
Dans les deux travaux, je prends le paysage comme une vue de l’espace où on habite, une vue qui est toujours subjective et variable. Un paysage inégal, en construction et en mobilité, qui est construit par différentes reproductions réunies et recyclées pour refaire une image (toujours fragmenté).
http://supportevisuel.blogspot.com/
Antonia GARCÍA FERNÁNDEZ
« Paysages en Mouvement » Fragment, Collage sur acrylique A4.
« Paysages en Mouvement » Fragment, Collage sur acrylique A4.
« Paysages en Mouvement » Fragment, Collage sur acrylique A4.
